Véronique LONCHAMP
L'art d'apprivoiser le Bronze
Elle nous parle de Nous, de nos attitudes, de notre place dans l'espace et du temps qui nous est imparti, ici, sur cette terre, d‘une façon extrêmement fugitive.
Elle nous transmet une façon de s’élever et se hisser, de se pencher vers l’autre, de regarder, et observer voire décrypter. Elle nous oblige à nous tenir droit, à être à deux avec son alter ego, seul souvent, ou bien en groupe …
Véronique LONCHAMP nous raconte la solitude humaine de tout à chacun. Elle donne à voir en volume par ses sculptures des scènes de personnages hors du temps, fige leur attitude et, grâce à la matière qu’elle veut accidenter, montre que chaque humain possède au fond de lui ses petites et grandes blessures, que la vie est loin d’être lisse.
La terre, la cire, le plâtre modèlent la sensualité du toucher, et restituent l’indispensable à ses yeux.
Le corps humain s’il est en mouvement, en pulsation c’est le vivant toujours qui est à ses yeux important : la peinture, la danse contemporaine et les musiques sont un terrain d ‘inspiration.
Elle développe le concept de ce qui est le vide, autour de la sculpture en invitant à imaginer ce qui n‘est pas encore advenu, l ‘espace, le lieu imaginaire, laissant au spectateur la place de s’y reconnaître et de s’y loger, d’avoir un lien.
Les pièces disponibles
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Souvent on regarde, on contemple, on rêve, on médite
« Souvent on monte, on marche, on court, bref on relie un point à un autre. Souvent on regarde, on contemple, on rêve, on médite : l’horizon est invisible, mais bien présent à travers la posture du personnage perché en haut de sa cahute branlante, et dont tout nous dit qu’il est appelé par le lointain, vers lequel à son tour il nous pousse.
Ses sculptures interpellent leur environnement, elles s’y lovent, et créent ainsi un lien intime avec lui. Un peuple de personnages qui à la fois agit et pense, et qui toujours lie le mouvement à l’action, ceux qui méditent sont déjà en train d’agir, ceux qui se meuvent sont conscients de ce qu’ils font, je suis seul, je suis deux, je suis dix. »
Espérance en la vie qui nous pousse à regarder droit devant nous, lever la tête, ouvrir des portes, franchir cette séparation entre l’intime et le public, intérieur, extérieur, et sinon les groupes se blottissent aussi pour faire face au monde, à s’ouvrir à lui et l’aimer ,
La démarche de Véronique LONCHAMP se résumerait à tenter d’avancer, penser et agir avec lucidité et dépouillement. Elle nous propose aussi d’explorer le vide, le plein, le mouvement, l’espace …